La taxe "abri de jardin" va encore augmenter cette année
Publié : 3 janvier 2022 à 8h39 par FARGIER Emilie
Le 1er janvier s’accompagne de pas mal de nouveautés dans le quotidien et le portefeuille des Français. La taxe d'aménagement ne fait pas exception, elle va elle aussi connaître une hausse. Cette taxe concerne toutes les constructions (même démontables) de plus de 5 mètres carrés : abris de jardin, vérandas, garages, combles, caravane, mobil-home...
820 euros et 929 euros le m²
D'après un arrêté publié au Journal officiel le 30 décembre 2021, en pleine période de fêtes, la valeur forfaitaire qui sert de base de calcul à cet impôt, dit taxe "abri de jardin", instauré en 2012, va bondir de 7% cette année.
En 2021, ces valeurs étaient de 767 euros le m² en province, hors Ile-de-France (contre 759 euros en 2020, 753 en 2019, 726 en 2018 et 705 en 2017) et 870 euros le m² pour les Franciliens (contre 860 euros en 2020, 854 en 2019, 823 en 2018 et 799 en 2017). En 2022, elles passent donc à 820 euros hors Ile-de-France et 929 euros en Ile-de-France. En cause ? L’indexation de cette taxe sur l’indice du prix de la construction.
Cette taxe, communément appelée "taxe abri de jardin", s'applique "à toutes les opérations d'aménagement, de construction (par exemple les abris de jardin d'une certaine surface), de reconstruction et d'agrandissement de bâtiments ou d'installations, nécessitant une autorisation d'urbanisme", selon le site du ministère de la Cohésion des territoires.
Elle concerne toutes les constructions de plus de 5 mètres carrés : abris de jardin, vérandas, garages, combles, celliers, caves, caravane, mobil-home... qui dépassent 1,80 m de hauteur sous plafond. Même un abri de jardin démontable est taxable. Certaines constructions, non-closes et non-couvertes, ne sont pas prises en compte, comme les terrasses, les pergolas ou les tonnelles. En revanche, une véranda close et couverte est taxable.
Les piscines, les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques au sol sont également soumis à cette taxe, mais ils disposent de montants spécifiques avec une valeur forfaitaire fixe : 200 euros/m² pour les piscines, 3000 euros par installation pour les éoliennes, 10 euros/m² pour les panneaux photovoltaïques... Les panneaux solaires thermiques, qui produisent de la chaleur, ne sont pas taxés.
A noter que cet impôt s'applique sans conditions de ressources.
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