Voulant se pacser avec son compagnon, elle découvre qu’elle est mariée à son beau-frère

Publié : 13 novembre 2020 à 9h33 par La rédaction

Originaire d’Alès, dans le Gard, Sabrina désormais domiciliée en Haute-Loire souhaitait se pacser avec son compagnon. C’est en octobre dernier que les démarches adéquates avaient été initiées auprès d’un étude de notaire. La suite, comme rapporté par Le Midi Libre, a eu de quoi donner des frissons à Sabrina. La clerc de notaire l’a ainsi informée qu’elle était dans l’impossibilité de la pacser puisque déjà mariée.


Mariée à son beau-frère : la mairie l’avait confondue avec sa jumelle


“Je lui ai répondu que ce n’était pas possible”, poursuit Sabrina. “Et puis j’ai vu que sur mon acte de naissance, j’étais effectivement mariée avec mon beau-frère !” Sauf que le mariage avec le fameux beau-frère avait été célébré avec la sœur jumelle de Sabrina. Sa mairie d’origine s’était en fait trompée sur l’identité de la mariée. La jumelle en a été alertée : “J’ai été choquée. On avait fait un grand mariage… C’est quand même une faute !”


Une rectification apportée sur l’acte de naissance


Mise au courant, la mairie d’Alès a rapidement (90 minutes) corrigé l’erreur sur les papiers officiels. “Je leur en aurais voulu si les procédures avaient été longues. Mais là, ça a été rapide”, reconnaît Sabrina. “C’est vrai que ça m’embête quand même que la mention du mariage reste sur mon acte de naissance, mais tant pis… J’ai de très bonnes relations avec ma sœur. On est très fusionnelles. On partage tout.” L’acte de naissance de Sabrina fait en effet toujours état du fameux mariage, même si désormais accompagné de la mention “Rectifié par décision d’officier d’état civil en ce sens que la mention du mariage est réputée non écrite”. La clerc de notaire, qui dit n’avoir jamais vu un cas de ce genre, explique pourquoi le mariage reste mentionné sur l’acte de naissance : “c’est justement une forme d’authenticité, pour éviter qu’il y ait des fraudes”.