Vaccin anti-Covid : les soignants ne peuvent plus exercer s’ils n’ont pas reçu au moins une dose

Publié : 15 septembre 2021 à 7h26 par FARGIER Emilie

L’obligation vaccinale contre le Covid-19 est entrée en vigueur ce mercredi 15 septembre pour 2,7 millions de professionnels: hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers, etc. Mais une petite minorité n’a toujours pas reçu de première dose.


Les contrevenants ont été prévenus : ceux qui ne peuvent justifier d’une première injectiontion, d’une contre-indication vaccinale ou d’une contamination récente "ne peuvent plus exercer leur activité", selon la loi du 5 août. Pour les salariés concernés, cela doit se traduire par la suspension immédiate du contrat de travail, sans rémunération (à moins d’utiliser des jours de congés pour retarder l’échéance).


Contrôles surprises à venir


Et gare à ceux qui voudraient contourner la règle. "Le refus de se vacciner ne donnera lieu à aucun arrêt maladie", a prévenu le ministre de la Santé, Olivier Véran, promettant "des contrôles systématiques pour toute prescription jugée suspecte".


L’administration est au diapason : "On va avoir la position la plus dure possible", affirme le directeur de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, Benoît Elleboode, partisan de la tolérance zéro qui prévoit de "démarrer très rapidement des contrôles-surprise" dans les établissements et chez les libéraux. "On espère que ceux qui hésitent encore seront convaincus par la fermeté affichée", explique son homologue francilienne, Amélie Verdier, qui ne veut "pas laisser les patients avoir de doute" sur la continuité des soins.


À partir du 15 octobre, un «schéma vaccinal complet» sera requis pour satisfaire à l’obligation légale, qu’aucune date butoir ne vient limiter dans le temps.